Bobards

Plus c’est gros, mieux ça passe…

Lorsque les droits féodaux furent abolis, dans la nuit du 4 août, on constata que Voltaire avait refusé d’émanciper ses serfs, ainsi que cela résulte des procès-verbaux de l’Assemblée constituante. Il se faisait rendre les plus grands honneurs dans ses domaines seigneuriaux, et y régnait en maître absolu.

La Statue de Voltaire érigée par lui-même, 1867

Travaillant dans la bibliothèque de Senones, ouverte sur une rue du bourg, Voltaire faisait un choix des éditions les plus précieuses et de tous les manuscrits à sa convenance, il les passait à un affidé posté sous la fenêtre, à la tombée de la nuit, et l’on en remplissait des caisses qui s’expédiaient en lieu sûr.

Mirecourt, Voltaire, ses hontes…, p. 194

Les annales judiciaires constatent qu’une foule de scélérats, assassins et autres, condamnés à mort, montèrent sur l’échafaud en déclarant que la première cause de leurs crimes était la lecture des écrits de Voltaire.

La Statue de Voltaire érigée par lui-même, 1867, p. 8

M. de Voltaire, seigneur féodal, avait château avec créneaux et mâchicoulis, des serfs et des vassaux, avec pilori pour les pendre, il prélevait la dîme et exerçait sur ses terres le droit de haute et basse justice.

La Statue de Voltaire érigée par lui-même, 1867, p. 12

Voltaire haïssait Paris, non moins que la France et la Pologne, et exécrait la presse et les écrivains.

La Statue de Voltaire érigée par lui-même, 1867, p. 27

La Correspondance secrète parle de débauches nocturnes comme d’une chose habituelle à Ferney (tome XV, page 237)

La Statue de Voltaire érigée par lui-même, 1867, p. 46

La culpabilité des Calas a été établie par M Théophile Huc, docteur en droit (voir Correspondant, t. XXXV, p. 690-721) ; par M. Salvan dans son Histoire du procès de Jean Calas à Toulouse d’après la procédure authentique et la correspondance administrative (1863) ; par M . Mary Lafon dans son Histoire du Midi de la France ; par M. le comte de Bastard, dans Les Parlements en France ; et par M. Charles Barthelemy, dans ses Erreurs et mensonges historiques (2e série, p. 1 à 64, 1864).

A la place de la religion, qui seule rend les peuples heureux et prospères, il s’efforça d’implanter l’incrédulité, l’amour des vices, l’obscénité et le libertinage.

La Statue du dieu Voltaire, 1867

Les os de Voltaire ne sont plus dans ce tombeau [du Panthéon]. En 1815, ils ont été enlevés par ordre du préfet de police, et jetés dans un égout.

Mirecourt, Voltaire, ses hontes…, p. 264

Voltaire à Ferney